Mon approche clinique

Mon approche clinique intégrative se situe au carrefour de différents courants de la psychologie notamment l’approche humaniste, les troubles du neurodéveloppement (TND), la théorie de l’attachement et le concept de résilience.

L'approche humaniste

C’est un courant de la psychologie fondé sur une vision positive de l’être humain par Carl Rogers.

Ce modèle psychothérapie s’appuie sur la tendance innée de la personne à vouloir se réaliser, c’est-à-dire à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel.

La psychologie humaniste s’appuie sur l’expérience consciente du patient et introduit le postulat de l’autodétermination : l’approche est centrée sur la personne. La personne qui consulte développe la capacité à faire des choix personnels, à gagner en résilience et en connaissance de soi.

Selon Jeffrey E. Young & Janet S. Klosko « Nous avons tous le pouvoir de changer et de réinventer notre vie »

Les troubles du neurodéveloppement (TND)

Pour parler de troubles du neurodéveloppement (TND), la présence de 4 critères est nécessaire :

l’enfant présente un déficit dans l’un des domaines du développement (langage, motricité, habiletés sociales…)
le trouble retentit dans le contexte familial, scolaire, social…
les difficultés ont été précoces dans l’enfance mais elles sont durables dans le temps
l’enfant n’a pas de maladie notamment neurologique (épilepsie par exemple) ou un déficit sensoriel (surdité par exemple) ou un environnement peu stimulant pouvant expliquer ses difficultés

Parmi les différents TND, la nosographie médicale, comme le DSM-V-TR ou encore la CIM-11 (classification que j’utilise professionnellement), il est retrouvé :

le trouble du développement intellectuel
les troubles du spectre de l’autisme
les troubles du langage oral concernant la compréhension et/ou l’expression
le trouble de la coordination avec des difficultés dans l’acquisition et l’exécution des actions motrices (dyspraxie) avec éventuellement un trouble du graphisme (dysgraphie)
le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
les troubles des apprentissages de la lecture et de l’orthographe (dyslexie-dysorthographie) ou des mathématiques (dyscalculie)
les tics et le syndrome de Gilles de la Tourette

Ressources :

La théorie de l’attachement et des schémas

L’être humain est profondément social, il a besoin de l’autre. L’attachement est universel, avec des composantes qui se retrouvent dans chaque culture, en référence à la qualité de réponse de la figure d’attachement aux besoins de l’enfant, dans la régularité et la sécurité apportée.

L’attachement est un processus réciproque, nécessitant des interactions entre l’enfant et la figure d’attachement. Ce processus se construit de 0 à 3 ans vis à vis du parent principal avant de s’orienter vers d’autres « figures d’attachement » durant les phases de développement. C’est dans la qualité de ces expériences relationnelles que se tisse des modèles internes opérants, modèles qui influencent les relations interpersonnelles tout au long de la vie.

Selon la théorie des schémas de Jeffrey Young, un schéma se développe en général à l’enfance ou l’adolescence (selon nos expériences de vie, nos relations d’attachement).

On peut dire qu’il influence notre façon de penser et de nous comporter avec les autres.

Il est aussi associé à des manières de réagir émotionnellement.

Le concept de résilience

Pour Boris Cyrulnik, la « résilience » découle d’un traumatisme vécu par l’humain que ce soit enfant ou adulte, et de sa capacité à trouver la force de se reconstruire en passant le cap du dit traumatisme.

Pour se reconstruire d’un traumatisme (maltraitance, accident, violences psychologiques, psychiques…), il faut tout d’abord se sentir en sécurité.

Celles et ceux qui, dans leur passé (lorsqu’ils étaient des enfants en bas âge par exemple), se sont sentis en sécurité, auront davantage de résistance à la douleur. Et inversement. C’est alors qu’intervient l’importance de prendre soin de l’enfant /adolescent afin de favoriser la meilleure capacité de développement et la construction de leur « soi » adulte. A l’âge adulte, des thérapies, telles que l’ICV, permettent d’amener de la sécurité intérieure et donc apporter la capacité à transformer les vécus traumatiques en force.

Résilience et attachement vont de pair.

Identifier quels sont nos modèles internes opérants en matière d’attachement permet d’apprendre à bien se connaître pouvoir s’engager dans un changement.

Identifier quels sont nos schémas de pensés autodestructeurs , selon l'approche de Young et Klosko, c'est entrer dans un processus du changement qui permet de "réinventer sa vie".

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